As-tu déjà réfléchi au sens du nom que tu portes ? « scout »…
L’escoute était jadis, au sein d’une armée, celui qui marchait devant : en éclaireur, il ouvrait la voie aux autres ; le mot est passé dans la langue anglaise, a perdu ses deux “e”, puis est devenu “scout” ; nous le traduisons aujourd’hui en français par le terme “éclaireur” et nous revenons ainsi, sans même le savoir, au mot français d’origine.
Celui qui a l’honneur d’avoir un jour été fait éclaireur doit pleinement savoir à quoi cela l’engage : aller de l’avant et marcher devant, pour les autres et, surtout, leur montrer la voie ; un éclaireur est celui qui guide mais qui ne peut le faire que parce qu’il suit lui-même le Christ; un éclaireur est un porte flambeau mais… ce flambeau qu’il porte ce n’est pas n’importe lequel, c’est Celui-là même qui a dit: « Moi, je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie. » (Jn., VIII, 12) ; si toi, d’abord, tu ne t’appuies pas sur le Christ, tu ne peux pas, effectivement, guider les autres : tu es comme un aveugle qui guide d’autres aveugles…
As-tu déjà réfléchi qu’éclaireur, tu es avant tout un « porte-Christ » ?
Je ne désire qu’une chose pour toi, comme pour moi, c’est qu’un jour, au moment de paraître devant le Seigneur, nous puissions nous entendre dire par Lui: « Mon enfant, mon fils: tu as été parmi mes lumières dans ce monde. »
Nous sommes en tant qu’éclaireurs des « veilleurs du matin », c’est-à-dire des sentinelles qui, toujours éveillées, guettent l’aurore et la lumière ; cette lumière, pour nous, c’est le Christ et il nous est un devoir comme une joie de l’annoncer aux autres…
