Et pourquoi pas l'électricité dans la tente ?



Voici une idée assez simple à réaliser tirée du forum de la fraternité scoute



Matériel : 
-3 piles plates de 4,5 volts 
-5 mètres environ de fil électrique souple à 2 brins 
-un interrupteur type "olive" 
-une boîte métallique style boîte à biscuits 
-du papier métallisé couleur argent 
-du chatterton (une sorte de scotch spécial pour électricité) 
-ciseaux, canif, compas, colle de bureau. 

Pour réaliser l'installation électrique : 
1 - Attache les 3 piles plates ensemble avec du chatterton. 
2 - Dédouble et dénude le fil électrique sur 20cm environ. 
3 - Fixe un des brins sur les fiches positives (+) et l'autre sur les fiches négatives (-) des piles. (commentaires perso : ça implique que les piles soient mis dans le bon sens lors de la phase 1) 
4 - Mets les piles dans la boîte métallique. 
5 - Monte l'interrupteur sur le fil. 
6 - Dans un papier métallisé, découpe un cercle de 15cm de rayon. Fais une fente le long d'un rayon et colle les deux bords l'un sur l'autre pour faire un cône très ouvert. (commentaires perso : pour plus de solidité, mieux vaut coller le papier métallisé sur du carton souple.) 
7 - Fixe la douille à l'extrémité du fil, attache le réflecteur avec du chatterton, visse l'ampoule. (commentaires perso : je viens de m'apercevoir que dans mon installation, je mettais directement l'ampoule sur les fils sans passer par la case "douille".  Ca marchait quand même super bien.) 
8 - Place les piles en bas du mât (commentaires perso : mât de la tente, évidemment  ), attache le fil au mât avec du chatterton. 

Commentaires perso : Cette installation est super chouette, elle permet d'économiser les lampes de poche et ça éclaire vraiment bien. En plus, on se sent comme à la maison avec l'interrupteur et tout !  (en plus, si j'ai réussi à faire ça en électricité, tout le monde peut le faire !) 
Par contre, ce que je ne comprend pas, c'est que c'est adressé à un public de 8 à 12 ans et que quelque chose est assez mal fait. Vous devinez ? (en plus, je l'ai sûrement déjà dit quelque part)eh oui, on commence par mettre le fil sur les piles. Du coup, quand on arrive à l'interrupteur, on se prend des petites décharges si on ne fait pas attention. 
Donc, petit conseil, commencez par l'ampoule. 



auteur miss pomme

La Scie



La scie, telle que nous la connaissons, fut inventée voici environ 5 000 ans par les Égyptiens, mais il fallut attendre le Moyen Âge pour voir apparaître la scie à métaux.

La scie est l’outil permettant de débiter rapidement toutes sortes de matériaux en grande quantité.
Contrairement à la hache, ses coupes sont nettes et précises, sans perte importante de matière ; en effet, le trait de scie n’a que la largeur de voie de la denture.
Bien que la scie soit surtout un outil de charpenterie et de menuiserie, nous l’avons classée parmi les outils de bûcheronnage, car elle sert également à l’abattage.
Elle est irremplaçable pour la réalisation d’assemblage à mi-bois parfaitement ajustés.

CHOIX
Le modèle de scie le plus couramment utilisé par les scouts est celui dit à bûches. 



Il est composé d’une monture métallique : le cadre ; on le choisira de préférence de forme trapèze, car sa capacité de coupe est plus grande que la forme delta. En revanche, cette dernière est plus adaptée aux coupes peu profondes, comme celles des mi-bois.

Capacité de coupe
On appelle capacité ou profondeur de coupe l’épaisseur de matériau que la scie peut couper sans retournement de la pièce. Elle est limitée par la hauteur de la monture. On constate que la scie à monture en delta ne remplit cette condition qu’en un seul point, malgré une longueur de coupe égale.

Types de lame
Pour l’abattage et le débitage des bois tendres ou en sève, il est plus rationnel d’utiliser une lame à denture américaine. 


En revanche, pour les bois durs et secs il est préférable d’utiliser une lame à denture relevée (cf. ill.).
Enfin, une lame à denture couchée est plus pratique pour des coupes de précision, ainsi qu’avec des bois de section carrée ou rectangulaire dits : bois équarris .
Bien sûr, il n’est pas toujours évident de connaître à l’avance quelles catégories de bois on rencontrera. Dans le doute et malgré quelques difficultés de transport et des manipulations délicates, il est souhaitable de se munir d’une lame supplémentaire possédant une autre denture, afin d’en changer en cas de besoin.

TENUE DE LA SCIE & ÉTUDE DE MOUVEMENT 


Il faut tenir la scie le plus près possible de la lame. Idéalement, le bras est dans son prolongement, afin de transmettre le maximum de mouvement et d’énergie.

Pour obtenir un sciage efficace, performant et rapide, on utilise toute la longueur de la lame. Certains s’évertuent à scier en utilisant seulement une courte portion de lame ; c’est aberrant, car la scie à bûche est équipée d’une lame de plus de soixante centimètres.
Le mouvement doit être régulier et sans à-coups. La scie doit « chanter » dans le bois et non « gémir ». Ce chant est comparable à un ronflement : rrrr, zzzz, rrrr, zzzz. Il a été remarquablement interprété dans le film : « La vache et le prisonnier ».

On rencontre parfois des difficultés de mouvement dans certains bois durs riches en nœuds, à fil enchevêtré ou contrarié. Dans les bois résineux, la résine amalgamée à la sciure coince la lame dans le sillon qu’elle a creusé. On y remédie en la huilant ou en la graissant. On utilisait autrefois une couenne de lard non salé, car le sel facilite la corrosion.

Éviter les rotations du poignet lors du sciage : transmises à la lame, elles vont la tordre ou la coincer dans le trait de scie, voire la casser, si elle est très chaude.

PROCÉDÉS DE COUPE
Lorsque l’on doit couper un matériau en deux, il ne faut jamais le faire entre appuis, mais en bout.
En effet, il y a perte de matière dans le trait de scie : le poids de la pièce le resserre au fur et à mesure de la pénétration de la lame, finissant par l’y bloquer. Au contraire, lors de la coupe en bout, ce même poids élargit le trait de sciage. Toutefois, en fin d’opération, la masse de la partie coupée la fait tomber : la quantité de matière restant à couper est trop faible pour lui résister. Cette chute arrache le bois avec perte de matière en sifflet de la partie restante, ou l’écuisse. On évite ce désagrément en soutenant l’extrémité coupée en fin de sciage, ou en prévoyant une contre-coupe.
On comprend donc ici tout l’intérêt d’un chevalet de sciage ou biquette.
Sur les illustrations montrant comment limiter le sciage en profondeur, le bois est figuré en section carrée pour une meilleure lisibilité. Cependant, il ne faut jamais utiliser une scie équipée d’une lame à denture américaine sur des bois équarris. La grande taille des dents fait sauter la lame sur l’arête au moment d’entamer la coupe. Elle risque d’entailler la main qui tient la pièce sur le chevalet et provoquer de graves blessures. Les scies à denture couchée du genre égoïne sont préférables pour ce type de bois.

Les patrouilles possèdent souvent deux scies. Il est dommage qu’elles soient toutes deux équipées du même type de lame. Il serait plus logique qu’elles soient destinées chacune à une utilisation spécialisée : une scie pour le gros œuvre et une autre pour les coupes fines. 



N. BOn effectue toujours les coupes de précision à l’intérieur des traits de marquage, car une fois la matière ôtée, il est aléatoire d’en rajouter.

ENTRETIEN
AFFÛTAGE 


La réfection du tranchant des dents d’une scie est assez aisée : il faut simplement respecter les angles. En revanche, seul un professionnel (ou toute personne expérimentée) saura enseigner l’avoyage.
Les illustrations représentent un avoyage moyen.
La voie est l’écartement alternatif des dents d’une scie à droite et à gauche (une sur deux) ; elle se fait sur les deux tiers de la hauteur de la dent. Sa largeur varie avec la précision de coupe souhaitée :
— pour une coupe très précise, ajouter à la lame un quart de son épaisseur ;
— pour une coupe précise, ajouter à la lame une moitié de son épaisseur ;
— pour une coupe peu précise, ajouter à la lame trois quarts de son épaisseur. 



Plus la voie est large, plus la fente de sciage le sera et plus la lame y aura de débattement. Toutefois, il ne faut pas dépasser deux fois l’épaisseur de la lame pour la voie : une largeur moyenne suffit généralement aux besoins réels. 


PEINTURE
Le cadre doit être régulièrement repeint, ainsi que le marquage aux couleurs de patrouille. On ne peint jamais la lame.

GRAISSAGE
La lame n’étant pas peinte, il faut donc la graisser dès que la scie n’est plus utilisée ou avant de l’entreposer. Le graissage facilitant la coupe ne suffit pas.

PROTECTION PARTICULIÈRE
Par très grands froids, la monture métallique peut coller à la main de l’utilisateur. On évite ce désagrément en enroulant du ruban adhésif toilé (identique à celui pour guidons de vélos), sur le cadre au-dessus du point d’attache avant. Du côté du levier de tension, on glisse sur la monture un morceau de chambre à air. Pour changer la lame, il suffit de déplacer ce tube de caoutchouc pour actionner le levier.

TRANSPORT
Le transport de la scie hors d’une malle ou d’une caisse pose toujours quelques difficultés, car la lame est dangereuse et déchire les sacs. La fabrication d’un protège-lame semble la meilleure solution pour éviter les accidents. 





AUTRES SCIES
Il n’est pas toujours opportun de s’encombrer de la grande scie à bûches, surtout pour des activités de courte durée ; le ramassage du bois suffit amplement aux besoins de la sortie et, s’il est nécessaire d’en couper, on utilise de préférence une hachette. Pour des installations légères, l’usage d’une scie s’avère parfois indispensable : un modèle pliant de jardinier rendra les services souhaités. Si les activités sont spécialement consacrées à l’enseignement du froissartage, la grande scie à bûches est évidemment indispensable.
Il existe un outil encore plus léger : la scie-fil ou scie-commando. Elle est mise en œuvre par deux utilisateurs, ou si l’on est seul, tendue sur une branche comme la corde d’un arc.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un gadget commercial ; bien qu’elle ne remplace pas une scie traditionnelle, elle est réellement efficace et rend beaucoup plus de services que son apparente fragilité laisse supposer. La seule contrainte de son utilisation est qu’elle chauffe vite : elle doit donc refroidir souvent.

Depuis quelques années, certains détaillants proposent une scie appelée TRONCMANU® (acronyme formé des apocopes des mots tronçonneuse et manuelle) par l’importateur. Composée de maillons dentés ayant l’aspect de ceux d’une chaîne de bicyclette, cette scie est très efficace : la coupe s’effectue sur trois points. Inconvénient, sa manipulation exige une certaine force physique.

La technique des coureurs des bois demeure intéressante, bien que le transport de la lame en toute sécurité soit malaisé. 


Pour quelques très gros travaux, on met parfois en œuvre la grande scie passe-partout ou la tronçonneuse à chaîne. Mais réservé aux professionnels, leur emploi sort du cadre de cet ouvrage.

SÉCURITÉ
— La main tenant la pièce de bois pendant la coupe doit se tenir la plus éloignée possible de la lame.
— Pour tous transports, la lame doit être protégée. On peut la retourner éventuellement sur le cadre, mais cette opération demande des manipulations délicates.
— Le port de gants de protection est vivement recommandé, au moins sur la main n’actionnant pas la scie. 

A la route : We d'équipe du 14-15 janvier




A la sortie de la messe du Poinçonnet...


... remise du foulard pour notre nouvel Augustin !
Il symbolise la Bure de Saint François : l'humilité et le dépouillement total.




Guillaume

Week-end HP 07 08/01/12

La HP devant l'église de Villedieu/Indre
- Quelques chants vu au we HP -
à connaître pour la futur veillée de troupe!

"Brave marin"

Entretien de la PB



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